Emoi platonique

Emoi platonique

Ceci est à nouveau un conte romantique teinté de rêve...

L'histoire d'une attirence, mais non partagée celle-là, d'un jeune homme nommé Marc et d'une femme ayant pour prénom Elo.
Comme d'habitude, dans mon monde, tous les héros hommes sont handicapés. La jeune femme étant mariée et heureuse.
Ces deux jeunes adultes se rencontrent, lors de la visite de celle qui est en charge du dossier du garçon pour l'assurance de son appartement.
C'est une splendide brune (et oui, encore une...) dont la couleur capillaire tire même sur le noir très soutenu.
Marc n'a retenu aucun détail en particulier tant il était envouté par l'intégralité de la personne d'Elo.
Cette dernière était habillée de manière relativement décontractée, jean et bottes le tout relevé d'un petit haut gris d'une grande sobriété, n'en dégageant pas moins une très grande classe.
Elle a cette allure subtilemement, et surtout sublimement, charasmatique qui la rend encore un peu plus craquante.
Elle possède ce que j'aime nommer "la beauté simple" et cela n'est nullement une fantaisie verbale visant à signifier dans un bel enrobage qu'elle est banale.
Mon dieu non, elle est l'antithèse de la banalité! 
C'est aussi la première femme à faire que Marc se sente à nouveau rétabli dans ce statut qu'il avait naguère, celui d'homme.
Exit toutes les considérations subjectives dues à son état.
Sans s'en rendre compte, il s'était même surpris à rester debout, bavardant très naturellement avec la jeune femme, un immense sourire rivé sur son faciès, savourant chaque instant de cette discussion qui le rendait si heureux!
Ca n'était que la seconde fois que la responsable de son dossier se rendait à son domicile, mais ça n'était point grave, il était simplement heureux d'avoir l'opportunité de partager quelques minutes, bien brèves selon lui, avec cette personne.
Il n'avait point été le gros "relou" de service qui aurait pu courtiser une femme mariée, non!
Il lui avait juste demandé, si elle avait un clone...
Marc fut même surpris du temps qu'elle prenait pour s'occuper de cette affaire, il eût pu en tirer quelques conclusions infondées, mais se dit, simplement, qu'elle faisait preuve d'une grande conscience professionnelle ni plus ni moins.
Il n'était en aucun cas trop gourmand, se satisfaisant très largement de ce qui lui était offert.
C'était le genre de personne qu'il affectionnait tout particulièrement, une personne simple, consciencieuse et, accessoirement, belle. D'ailleurs elle n'était pas que belle, elle était bien plus, elle était charmante!
On peut résister à la beauté, mais on ne peut que sucomber au charme...

Voilà, rien d'extraordinaire à première vue, rien que de la simplicité, mais ça n'en est que plus exquis...

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