Mon univers (évolution)

Mon univers (évolution)

Voilà bientôt deux annés que ce carnet de bord électronique a vu le jour.
C'était un dimanche, le 29 avril 2007, et mon premier article s'intitulait "Mon Univers".
J'essayais, lors de ces balbutiements en tant que rédacteur de ma propre existence, de dresser une liste me semblant complète de tout ce qui composait ma vie.
Je dois reconnaitre que bien des choses ont changées, certaines se sont amplifiées comme mon envie d'écrire et mon amour des mots, d'autres, au contraire, sont révolues comme beaucoup d'amitiés nouées avant mon accident.
Mes gouts ont virés de bord, mais je ne suis pas devenu homosexuel, j'aime toujours les femmes, avec une mention spéciale pour celles qui ne sont pas anoréxiques, dotées de jolies rondeurs.
D'ailleurs, étant donné que ma vie est un gouffre affectif, je me suis crée un substitut.
Je suis quelqu'un fonctionnant énormément en terme de substitut, donc à côté de la gestion de ce blog, j'écris des nouvelles dans lesquelles je narre différentes histoires avec toujours en toile de fond des sentiments forts et vrais.
Afin d'avoir d'avantage l'impression que c'est moi qui vit ces scénarii, tous mes héros masculins sont handicapés ayant de nombreuses similarités dans les maux auxquels ils sont sujets.
Implicitement, c'est de moi dont il s'agit. Jje vis ces aventures, conscient que je ne les vivrai pas ou plus, étant trop vieux.
Comme je le dis souvent, la caravane de la vie passe, et moi, je la regarde avancer du bord de la route. 
Des choses sont révolues, dans ce chapitre en faisant le bilan je trouve mes amitiés passées.
Mon ex-meilleur ami s'est éteint, et avec lui mon gout prononcé pour le basket NBA, pour le hip hop.
L'association ADAE que je continuerai à soutenir, mais dont je ne suis plus bénéficiaire, n'étant pas fait pour la vie en communauté.
Le bilan n'est pas brillant au chapitre nouvelles connaissances, il est presque vierge, un peu comme moi.
Okay, j'aurais dû me taire.
Chose qui n'a pas, ou peu changée, la manière dont les gens m'envisagent. Il faut que les mentalités fassent un pas de géant pour arriver en l'an 2009.
Certes, une donnée inconnue effraie, mais si vous ne faites pas l'effort de connaitre cette chose, ou cette personne, elle restera non explorée et votre phobie perdurera. CQFD.

Au chapitre des satisfactions, en première place et toujours égaux à eux même, mes fantastiques parents.
Ils réussissent le tour de force d'être toujours présents lorsque j'en ai besoin, mais sans jamais être étouffants le moins du monde.
(Je vous aime, mes Amours!).
Le projet que j'ai avec eux au Sénégal me tient également particulièrement à coeur, et honnêtement, je ne pensais pas être aussi motivé et assidu, car je dois lire au moins un pavé de 600 pages.
Je ne me serais jamais douté, mais j'aime lire pour apprendre des choses. Vous le savez, ou pas, je planche sur l'ouverture d'un site, pour le dit projet. C'est un univers réellement passionnant que celui de l'internet.
Ma progression dans la langue de Shakespeare. Je suis ravi d'apprendre, tous les jours. 
J'aide aussi, généralement, des américains à se perfectionner dans notre langue si riche.
Ma passion grandissante pour le football NFL sur lequel je rédige très souvent.
Alors c'est vrai, vue comme ça, ma vie a tout d'une vie de rêve, alors que me manque-t'il? (Celui qui a dit Jacques, tu sors!).
Je dirais que ce qui me manque est une petite amie, je ne dis pas une femme, car je suis loin d'être apte à mener une vie de couple en concubinage.
Pas prêt, et surtout je ne ressens pas le besoin, et mes positions sur ce point n'ont point évoluées.
Pourquoi vivre à deux avec des hauts, mais aussi beaucoup de bas, alors que nous pourrions n'avoir que les avantages de toujours être heureux ensemble en vivant chacun chez soi?
Me concernant, les choses me semblent claires, toutefois je m'interroge réellement.
Je ne fais pas exprès de la dire un 14 février, je viens de penser, à la minute, que c'était la st Valentin.
Je pense très honnêtement qu'à force de me créer des substituts d'Amour, et de tendresse à travers les histoires que j'écris, ne parviendrais-je pas à m'en satisfaire?
Avant j'essayais de paraitre le moins diminnué possible aux yeux des demoiselles, mais à quoi bon? Elles ne vous voient même pas, et si c'était le cas, elles peuvent penser très exactement ce qu'elles veulent de moi, ça m'est égal.
Ne croyez pas que c'est le fameux coup de cafard du célibataire à la saint Valentin, je ne suis définitivement pas dans cette politique de lamentation.

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