Je vais vous parler de ce qui, à mon humble avis, tient la plupart d’entre nous encore en surface, je veux parler du fait de rêver.
Je ne fais pas allusion au pays des songes que vous et moi arpentons chaque nuit, non.
je parle de ces anticipations qui nous procure un bien-être sans commune mesure, faisant naître un rictus, généralement niais, sur nos jolis faciès.
Qu’il soit question d’amour, ou d’autre chose, c’est toujours salvateur d’être en mesure de se créer des schémas où tout se déroule comme on le souhaite.
D’ailleurs, ne dit-on pas, «ça s’est passé comme dans un rêve»?
Et moi, je suis bien content d’être un si grand rêveur, doublé d’un très grand optimiste.
Je rêve souvent à un monde meilleur dans lequel les choses se passeraient plus simplement, où les gens ne seraient point cupides, perfides, ou matérialistes et surperficiels.
Je commence à être fatigué, las de constater l’égoïsme ambiant, alors je rêve, et rêve encore!
C’est le plus fantastique des moyens d’évasion, vous pouvez allez où bon vous semble en un dixième de seconde, et c’est totalement gratuit!
Imaginez une agence de voyage où l’on propose toutes les destinations possibles et imaginables, y compris l’espace.
La modique somme de tout périple serait, simplement souhaiter s’y rendre.
Vous pourriez endosser n’importe quel costume. Revenir en l’an de grâce 1623 et vous faire noble, chevalier, ou décider de revivre la ruée vers l’or!
Pour beaucoup rêver, c’est rêver à une nouvelle voiture, à une plus grande maison.
Moi, je rêve juste à ce que tout le monde soit heureux.
La vie est simple, ce sont les hommes qui la compliquent.
Ils finissent par en faire une jungle où il est impératif de grimper sur la tête du voisin pour réussir, au secours!
De toute façon, aujourd’hui le monde est bien trop gangréné pour espérer un revirement de situation.
Ce que nous pouvons simplement faire, essayer de changer les choses à notre échelle, de faire le bien autour de nous, veiller sur les siens, familles, amis, et proches.
Rêver m’a aider à traverser ce que je vis, car je vous assure que quand vous êtes à l’hopital, que vous ne pouvez rien faire , même si vous le pouviez, vous n’avez rien ni console, ni télé, ni musique.
Heureusement que vous pouvez, malgré tout, vous perdre dans vos pensées...
Au plaisir...