Se satisfaire de ce qu'on a...

Se satisfaire de ce qu'on a...

Il est vrai que ça n'est pas aisé de se satifaire de ce qu'on a, pourtant c'est bien loin d'être impossible.
Moi, par exemple, je suis ravi de la vie que j'ai, même si j'ai bien conscience que ma vie d'handicapé n'est pas très funky, et qu'elle pourrait être bien différente, plus amusante ou excitante, mais aux yeux de qui?
Ne suis-je pas le seul à être habilité à juger de ma qualité de vie, donc à m'en satisfaire ou non? Si dans l'absolu elle est beaucoup moins bien, mais que moi je m'en satisfait, n'est-ce point là l'essentiel?
Qui peut se permettre de juger mon existence? Personne!!
La vérité est que les gens en veulent trop, au lieu de savourer la chance qui leur est attribuée de jouir des différentes choses qui composent leur vie, ils cherchent toujours à amasser le petit plus qui, d'après eux, rendra leur vie meilleure.
Lorsqu'ils se rendent compte que c'est inaccessible, ils sont perdants sur les deux tableaux, car ils n'ont même pas profiter de ce qu'ils avaient.
Je ne parle même pas des éternels envieux qui jalousent sans cesse le voisin qui en a plus qu'eux.
Mais à quoi ça sert?! Les gens déjà riches qui en veulent toujours plus, ils n'ont même pas conscience qu'ils ne pourront jamais tout dépenser avant de mourrir.
Un mec riche que j'aime bien, le propriétaire de Virgin, Richard Branson.
Lui au moins, il fait de choses utiles des ses millions, ils crée pleins d'écoles, et d'hopitaux en Afrique. Il partage ses iles privées avec ses collaborateurs...
Enfin quelqu'un qui a tout compris, il sait que le "tout pour ma gueule", ça n'est pas valorisant, et que ça n'aide pas non plus à devenir une bonne personne.
Pour moi, la finalité première de la vie c'est de pouvoir devenir quelqu'un de bien, savoir que l'on contribue, à son échelle, au bien-être environant, simplement essayer de faire le bien autour de soi, sans vouloir changer le monde. 
Vous pouvez très bien être fier de vous pour quelque chose qui ne revêt que très peu d'importance pour quelqu'un d'autre, mais peu importe, car le dénominateur commun c'est vous.
Vous avez effectué cette chose, et vous êtes fier de vous, donc l'avis des autres importe peu à partir du moment où vous avez cette satisfaction personnelle, celle qui vous dit, "tu sers à quelque chose!".
Et là, vous avez tout gagné...
L'ampleur du bonheur dépend de comment il est perçu par le bénéficiaire, il en va de même pour le malheur qui dépend de comment il est supporté.
Une fois de plus je n'ai de conseil à donner à personne sur comment gérer sa vie, mais avec ce qui m'est arrivé, j'ai la chance de pouvoir apprécier, m'extasier de petits riens.
Je ne connais personne qui s'émerveille de simplement parler, moi cela m'arrive assez souvent, car j'en ai été longuement privé.
J'ai, peut-être, un soupçon plus de chance que quelqu'un de 100% valide, car il en faut réellement peu pour me ravir.
Après tout, les handicapés n'ont pas uniquement le plus mauvais côté des choses, et ça, j'en ai été témoin.
Il faut bien quelques compensations, non?

Dernière chose, essayez d'être conscient et surtout d'apprécier ce que vous avez.
Ne soyez pas trop gourmand, vous verrez, vous n'en serez que plus heureux.

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