Face à mon écran, je suis trop vulnérable, trop émotif, en un mot, je me déteste.
Pourquoi?
Je suis bien trop sensible à toutes les paroles gentilles qui peuvent m'être dites sur un chat, ou sur la messagerie instantannée que tout le monde connait.
Je parle de celle dont obtenir les coordonnées sur un chat apparait pour bon nombre de garçons comme le saint Graal.
La vérité est que ces paroles sont écrites par une personne, mais c'est moi qui les interprète avec ma sensibilité, plus ou moins exacerbée, du moment.
C'est là que le bas blaisse, car je n'ai aucune information sur l'attitude de la personne véhiculant ces propos généralement émouvants.
La plupart des demoiselles n'est guère sérieuse, elles prennent souvent un malin plaisir à user de leur pouvoir de séduction, sachant très bien que nous ne pourrons y résister, nous les pauvres primates avec le cerveau de taille résolument compacte, car contenu dans notre phallus.
Ne riez pas, ce qui est une avancée considérable en terme de miniaturisation, est un pas de géant, en arrière, pour les êtres humains de genre mâle.
Pour endiguer ce second handicap, j'en suis réduit à communiquer l'adresse de ce site afin de plaider ma cause, car étant conscient que mon état est bien plus impressionnant décrit avec des mots. Alors autant que la personne à qui je donne l'adresse de ce carnet de bord numérique bénéficie de qualificatifs savament sélectionnés. Ici où je peux prendre le temps de les choisir, de les peser.
Chose que je ne peut point faire sur les chats, car je n'écris que d'une main (vous voyez que vous vous imaginez encore et toujours le pire, "un handicapé qui n'a, en plus, qu'une main pour écrire, mon dieu que c'est tragique".).
Je suis quasiment certain que, si vous êtes une demoiselle, vous avez eu envie de me prendre dans vos bras, afin de me consoler.
Non? Bah quoi, l'espoir fait vivre... Oui mais, pour combien de temps?
J'ai débuté ce paragraphe hier, donc, forcément, je n'ai plus le même état d'esprit. Je vais donc cesser cette suite (logique?) de substantif, même si je n'ai de l'inspiration que le soir.
Au plaisir...